Inquiétude sur l’avenir du dispositif
Les chèques énergie 2025 sont envoyés depuis le début de la semaine à 3,8 millions de foyers aux revenus modestes. Deux associations, le Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal) et la FNCCR, fédération de collectivités locales, alertent les parlementaires sur des risques pour l’avenir de ce dispositif à l’occasion des débats budgétaires sur le projet de loi de finances 2026.
Principales préoccupations
Selon Violaine Lanneau, secrétaire générale des services de la FNCCR, « il y a de lourdes menaces qui pèsent sur le chèque énergie ». Les textes présentés par le gouvernement pourraient entraîner une baisse significative du nombre de bénéficiaires. Les associations redoutent une chute d’environ 30 %, ce qui représenterait plus d’1,5 million de ménages privés de cette aide, alors même que la précarité énergétique reste importante.
Par ailleurs, l’enveloppe globale allouée au chèque énergie pour 2026 est estimée à près de 650 millions d’euros. Ce montant est supérieur à celui de 2025 mais inférieur à celui de 2024, relèvent les associations.
Des demandes claires
Françoise Thiébault, du Cnafal, demande au minimum que la loi de finances 2026 rétablisse le budget de 2024. Les associations ont proposé des amendements visant à augmenter le montant du chèque énergie, estimant que l’aide, dont le montant moyen est de 150 euros, n’a pas été réévaluée depuis 2019 et devient de plus en plus insuffisante face à l’augmentation des factures.
- Rétablir le budget au niveau 2024.
- Revaloriser le montant moyen du chèque énergie (150 euros actuellement, inchangé depuis 2019).
- Élargir le nombre de bénéficiaires pour éviter la perte de plus d’1,5 million de ménages.
Contexte
Les associations interpellent les parlementaires dans le cadre des discussions sur le projet de loi de finances 2026, afin d’empêcher une réduction des bénéficiaires et d’adapter l’aide à la réalité des dépenses énergétiques des ménages modestes.




